Camps militaires

Historique

Au printemps de 323, après des mois du va et viens incessant des soldats parcourant le comté à la recherche des contrebandiers ayant introduit la tristement célèbre drogue du crépuscule dans la région, et les combats du mois de mars entre les forces masquées de l'Ordre ayant finalement chassé le Bouffon et ses sbires, un vaste chantier voyait le jour sur la pointe Albatros.

Situé sur la côte de Trenquiavelli, à moins d'une heure de cheval de l'embouchure de la plus importante rivière de la région, la pointe Albatros offrait un point de vu sur les forêts et les fermes avoisinantes, en plus d'assurer la surveillance de l'île d'Estemonte et des sites de débarquement maritime les plus propices à une attaque ou un débarquement massif. C'est dans cette optique que le fort de la pointe Albatros avait été érigé vers 290.

Laissé à l'abandon depuis un incendie ayant causé la mort de dizaines de ses résidents, le fort de la pointe Albatros avait fort mauvaise mine et une bien mauvaise réputation. Occupé depuis l'automne par un campement militaire abritant une troupe de cavaliers, les portes avaient été renforcées et de maigres palissades de bois érigées au mois de décembre 322, suivant l'arrivée d'un nouveau seigneur, le baron Stefan Brunelli.

C'est aux premiers jours du moi d'avril que la nouvelle parvint aux habitants de la côte, le baron allait investir une forte somme afin de permettre la construction d'une forteresse sur le site de l'ancien fort de la pointe Albatros. Des dizaines d'ouvriers, de maçons et de charpentiers étaient recherchés afin de travailler à l'érection de ce qui pourrait bien devenir l'une des places fortes les plus imposantes d'Avhor.