Prénom: Childéric
Famille: des Martial
Titres: Défenseur de la foi, Sénéchal de Haut-Dôme et Camérier d'Arcancourt
Anciennement: 1er Commandeur des Hospitaliers, 30e Commandeur du Heaume, Sénéchal de Duvel, Maître de Porte-Sainte
Armes: Soleil d'ivoire sur un fond d'ébène
Devise: En notre âme et en nos actes
On sait peu de choses sur la jeunesse de Childéric des Martial. Les premiers écrits conservés sur sa vie relatent sa découverte comme seul survivant du massacre du monastère des héritiers de la forêt de Noirbois, à la lisière de la forêt d'Ébène en Corrèse. Retrouvé par Charles des Martial, alors chevalier au service de la palatine corrésienne, il fut adopté par celui voué à devenir commandeur de la Compagnie du Heaume. Lui servant de page, puis d'écuyer, il consacra sa jeunesse à l'exercice des armes et à la prière.
Arrivé à maturité, Childéric se serait éloigné de la hierarchie du Heaume, lui préférant le recherche du Céleste en tant que chevalier errant, défendant la veuve et l'orphelin aux quatres coins d'Ébène. Ce n'est qu'en 316 qu'il refait surface dans nos registres. Il est alors rappelé par le commandeur des Martial afin de l'aider à défendre la Compagnie du Heaume lors de l'invasion d'Arcancourt. Ce soutient, bien qu'il permit de secourir de nombreux Valéciens des pillards sarrens, ne fut pas suffisant pour sauver la vie de Charles des Martial. Pour son support lors de l'invasion, il se vit nommé maître par de nombreux compagnons survivants d'Arcancourt. Ce titre fut par la suite confirmé par le nouveau commandeur, Jean Lamontagne, qui accorda par le fait même un fief dans le sud du comté de Duvel, Porte-Sainte, à la communauté grandissante.
En 320, le départ de Jean Lamontagne et d'un nombre substantiel de compagnons du Heaume dans le cadre d'une Guerre sainte marque le début d'un nouveau chapitre dans la vie du maître Childéric des Martial. Décidé à rester en Ébène afin de continuer à protéger les pélerins valéciens plutôt que de se lancer dans une quête de gloire vaine, il continu à desservir les rites célésiens dans son palatinat, et s'impose à partir de ce moment comme étant un ecclésiastique important de Val-de-Ciel. En assurant la protection des voies de pélerinage, il permet à la Compagnie du Heaume de s'assurer de généreuses donations qui contribuent à l'effort de guerre. En 321, satisfait de la décision de Neil Oengus de ne pas sacrifier davantage de fidèles dans la protection du Siège des Témoins et de recentrer les efforts de la Compagnie sur le Royaume d'Ébène, et en l'attente de nouvelles de Jean Lamontagne, il acclame la nomination temporaire de Neil Oengus au titre de commandeur. Au lendemain de la Guerre des deux couronnes, lui et son compagnon, Vladimir Girimov, sont dépêchés à la cour d'Yr afin de rétablir la foi dans le coeur des nobles du royaume.
Élévé au titre de sénéchal de Duvel par le support que lui portent de nombreux fidèles du Heaume, des représentants de chaque congrégation, et le seigneur-palatin Arhima, l'arrivée de Childéric des Martial à la cour d'Yr s'avère le début d'une ascenssion fulgurante sur la scène ébènoise. Ainsi, le Conseil de la foi lui reconnaît très tôt le titre de défenseur de la foi, lui accordant par le fait même la charge des efforts pour défendre les valeurs célésiennes dans le royaume.
Il ne pourrait être fait fi des exploits du sénéchal des Martial lors de l'invasion des hordes du Vindherin entamée à l'automne 322. Dès que les nouvelles du débarquement parvinrent en Duvel, il mobilisa les paladins de Porte-Sainte et pris part à l'expédition jusqu'à Cinq-Récifs dans la but de provoquer l'envahisseur hérétique pour qu'il quitte sa position retranchée. Dans les mois qui suivirent, il fut mis en charge avec Hadrien Visconti et Mila Chilikov des défenses de la cité d'Yr. Menant les troupes depuis les remparts jusqu'aux lignes de siège du Vindh, ses faits d'armes lui valent finalement sa reconnaissance en tant que nouveau commandeur de la Compagnie du Heaume pour remplacer notre regretté commandeur Jean Lamontagne dont l'âme a quitté le siècle pour rejoindre la lumière du Céleste. Il incombe dès lors au commadeur des Martial de reconstruire ce qui a été perdu, et de continuer à être porteur de l'héritage de Galvin le fier. Son commandement a pour mot d'ordre la maxime suivante: prêcher par l'exemple. Les paladins du Heaume sont appelés à être des modèles de droiture, à honorer les voeux du paladin qui leurs ont été légués par Galvin le fier, et à toujours se dresser entre les fidèles et les Ombres grandissantes.
Donnant suite à des mois de rapprochements entre les congrégations de la Compagnie du Heaume et des Oblats hospitaliers, le commandeur des Martial fut l’instigateur d’un conclave sans précédent dans l’histoire d’Ébène qui vînt sceller l’union entre ces deux congrégations dévouées à protéger et à soigner le peuple célésien. La Compagnie hospitalière vit ainsi le jour en tant que congrégation dévouée à défendre les enfants du Céleste des Ombres qui les menacent par l’épée, les soins et la parole. Regroupant les paladins du Heaume et les soignants des Oblats, la nouvelle congrégation reconnait que chaque Célésien est porteur de la bénédiction du Céleste, qui accorde à l’Homme la capacité de choisir sa propre voie, celle de la vertu, afin de résister à ses pulsions destructrices pour agir afin de protéger les hommes. Tout Homme possède donc en lui la capacité de repousser les Ombres, le pieux fait le choix d’accomplir ceci en aidant ses frères et sœurs dans la foi au meilleur de ses capacités. En accord avec les décisions du conclave, ce fut Childéric des Martial qui revêtit pour la première fois la charge de commandeur de la Compagnie hospitalière.
-Le frère Coq, archiviste des Hospitaliers