Historique Public

“Je ne suis pas superstitieux, parce que la superstition ça porte malheur.” Cette citation résumerait en bonne partie l'individu qu'est Krezimir Balzareck.

Né dans une vieille famille du palatinat, Fils d'un aristocrate malade, souffrant de la goutte et de tous les autres maux de ce bas monde, Krezimir fut élevé sous le couvert d'une forteresse familiale tombante en ruine, entouré de ses 12 frères et soeurs et ce, dans les plus pures traditions corrèsiennes.

Les bons gens vivant autour du fief de Prudel connaissaient bien de nom la demeure familiale des Balzareck. La Nawiedzany (c'est le nom qu'elle à encore aujourd'hui) , est un châteaux ténébreux donc l'eau s'infiltre du plafond et dont les fondations s'enfoncent dans le sol boueux à chaque fois qu'une pluie trop forte vient battre les battants de l'endroit. Il s'agit d'un lieu ou les ronces poussent comme de la mauvaises herbes et ou les oiseaux évitent d'y construire leurs nids. Les gens évitaient l'endroit, et le seigneur de la famille, Chriztopher en était bien satisfait. De multiples rumeurs couraient sur l'endroit mais jamais aucune ne fut prouvée car aux yeux du patriarche, il s'agissait surtout de garder un décor inquiétant, afin de tenir éloigner les étrangers. Dans cette ambiance glauque et humide que Krezimir fut élevé pendant bon nombres d'années, caché de toutes les menaces extérieures possibles.

En effet, l'état physique du patriarche Chriztopher Balzareck, ainsi que son état mental précaire, eu de forte répercussions sur l'enfance de Krezimir. Le chef de la famille étant effrayé de sa propre condition physique, avait en tête qu'un simple coup de vent pouvait le briser définitivement. Il éleva ainsi ses 12 enfants nées de la même femme qui décéda peu de temps après le douzième, exténuée de devoir donner sa vie pour en créer des nouvelles. Les 12 enfants grandirent, éduqués par des nourrices qui effrayées de la demeure familiale et du comportement étrange de Chriztopher, demeuraient tout même au poste puisque la paie était bonne alors que les différents hommes de mains de Chriztopher, qui s'attelaient à l'apprentissage des activités plus masculines.

La partie suivante de l'histoire est souvent expliquée en comptine pour les enfants de Corrèse. Pour le bien de votre lecture, elle sera exprimée en d'autres mots. Car en effet, à partir du moment ou les 12 enfants étaient nés, à partir du moment ou la descendance était assuré, le malheur s'acharna de manière violente sur la famille, comme si une force invisible, prouvait sa présence en commettant les pires atrocités :
Krezimir est le neuvième enfant du lot. Il fut aussi celui sur lequel s'arrêta la dite comptine.
L’aîné de la famille, Leon Balzareck, dormant d'un sommeil paisible, reçu sur la tête une dalle de pierre qui se détacha de son socle, située exactement au dessus de son lit.
le second, Lieth Balzareck, s'étouffa d'un morceau de poisson en plein repas familial et tout de mauve était son visage lorsque le dit morceau fut finalement enlevé.
La troisième, Kamille Balzareck, voulant se baigner dans la rivière longeant la demeure, disparue dans les eaux tumultueuse. On ne retrouvera que sa robe blanche et rien de plus.
La quatrième, Jan Balzareck, tomba de bride et se rompa le cou, alors que son cheval fut effrayée par une quelconque ombre dans les bois. La bête disparue également.
Le cinquième Cezary Balzareck, disparue dans les bois d'Ébène, à la recherche d'une quelconque chimère. On retrouva pourtant son cheval qui la crinière blanchie par la peur, fut abattue car elle mordait n'importe qu'elle main à vue.
La sixième Karolle Balzareck fut dévorée par des loups, alors que voulant aller cueillir des champignons d'automnes, fut entourée par une meute contente de cette proie facile.
Le septième Christopher II Balzareck fut tué et détroussé sur les routes menant à Val-de-ciel par des quelconques brigands. Religieux qu'il était, il se retrouva rapidement devant l'au delà.
Le huitième, Jacek Balzareck, fut brûlé vif par le contenu d'un chandelier qui se déversa sur lui par accident lors d'un bal masqué.

Le neuvième, Krezimir lui même, évita de peu une nuit sans lune, alors qu'il était difficile de discerner à l'intérieur même de la demeure, une chute mortelle en bas des escaliers. Depuis, l'hécatombe cessa, et les enfants restants des Balzareck n'eurent plus d'accidents mortels et inattendus. Le père par contre, fut découvert quelques années plus tard dans un bain remplie d'une eau rouge vin, le teint blême et les yeux vitreux. Inerte et mort dans un suicide qui ne marqua pas l'histoire.
Pourquoi? Qu'es-ce que la famille Balzareck à bien pu faire pour mériter un tel acharnement de la providence ?
Personne ne sait mais depuis la mort de Chriztopher, la vie à reprit un courant normal pour la famille et Krezimir devenu le chef de la famille Balzareck, reprit du mieux qu'il pouvait les rennes des terres et des diverses possession.

Avoir été élevé dans la crainte de mourir à tout instant. Vivant dans une peur qui peut sembler ridicule aux yeux des autres visiteurs du royaume, Krezimir à développé une capacité intéressante à détecter les diverses menaces œuvrant autour de lui. Certains pourraient appeler ça de la paranoïa, alors que pour le seigneur de la maison Balzareck ça se nomme de la sécurité.

Il est depuis reconnu dans le comté de Mordaigne comme un homme de prudence qui à développé avec le temps des talents pour la sécurité intérieure du comté ainsi qu'une certaine habilité à gérer la protection de différentes personnalités importantes de Corrèse. Il travail également à instaurer une mentalité d'anti-superstitions, voulant ardemment prouver que croire aux spectres et autres manticores est un mal qu'on se fait et qui est nullement nécessaire de nourrir. Ce n'est pas une approche qui est soutenue par une majorité de corréziens.

Œuvrant ouvertement pour une gestion limité de l'espionnage, il s'est donné un poing d'honneur de conserver Corrèse et surtout le comté de Mordaigne sécuritaire, empêchant le braconnage, l'importation de fournitures illégales et l'espionnage sous ces nombreuses formes.

Ses réussites dans le domaine lui permirent de rejoindre la guilde connu sous le nom de l'Alliance de Mordaigne au courant de la guerre des deux couronnes et d'utiliser son fief Ouest Prudel comme lieu de repos et de soin pour les expatriés, les réfugiés et les victimes des combats. Voulant redonner ses lettres de noblesses à la famille Balzareck et étouffer les rumeurs de mauvais sorts qui planent encore sur sa famille, Krezimir décide donc de s'investir ouvertement au côté des nombreux corréziens qu'il à connu au courant de la guerre et d'ouvrir les porte de la demeure familiale aux étrangers, afin de montrer enfin ce que la famille Balzareck peut offrir.

Étant un homme austère et renfermé face au monde la noblesse, préférant de loin la franchise totale et les discussions directes, Krezimir décide toute de même de finalement se rendre à la cour royale afin de s'investir activement aux côtés de ses nouveaux alliés.