Historique Public

Première née du deuxième mariage de Fabrizio Casielli, célèbre négociant de gemmes salvamerois, Delfina fut précipitée au cœur de la politique ébénoise par l’anoblissement de sa famille dans la foulée de la Guerre des deux couronnes. Formée par son père afin de reprendre les rennes de l’entreprise familiale, elle dut délaisser ses activités marchandes afin de se consacrer à la gestion de ses terres aux côtés des siens. Depuis, l'héritière Casielli oeuvre afin de faire concorder son talent pour les affaires et son désir de voir prospérer ses terres.

Dans les milieux ébénois, Delfina s'est bâtie une réputation d'audace et d'un franc-parler qui ne font certainement pas l'unanimité. À qui veut bien l'entendre, elle ne manquera pas de souligner que, si le plus humble commerçant peut additionner des colonnes de chiffres, ce sont l'instinct, le flair et la passion qui élèvent certains d'entre eux comme piliers de la prospérité ébénoise. En 322, elle concrétise le rêve commercial des Casielli et se voit octroyer les plus hauts honneurs, celui de la préfecture commerciale. La même année, elle renoue avec ses premiers amours en grimpant rapidement les échelons de la Marine des Mérillons. Ses efforts soutenus pour redresser cet empire commercial ayant subi les affres de la piraterie et de la guerre furent couronnés d'un tel succès que l'Assemblée des Mérillons désigna la Salvameroise au titre de Grande Amirale de la Marine marchande, en 323. Depuis ce jour, l'Amirale mène avec grande fierté des expéditions vers des contrées étrangères qui ramènent, à ceux qui veulent bien l'accompagner, richesses et prospérité.

En 323, son mariage avec Victor Casielli, autrefois Cerbère, scella définitivement une union ferme et durable dans les palatinats de l'Est. Le couple a depuis adopté un enfant, Florence Casielli, une orpheline dont les parents biologiques ont été victimes de la terrible drogue du crépuscule. D'où peut-être le zèle des jeunes parents quand à leur désir de léguer à leur fille un monde libéré des menaces qui ont fait tant de victimes innocentes à Avhor et partout au Royaume.