Historique Public

Je suis née pour le bateau, ma vie est l’océan, je vogue selon le mouvement des marées et des vagues
Tel est mon adage, car du plus loin que je me souvienne, j’ai vécu sur la mer et survécu grâce à elle. Ma mère décéda lors de mon 5e été alors qu’elle devait mettre au monde mon petit frère, qui ne put malheureusement être sauvé.
Mon père se vit contraint de me prendre sous son aile et je dû l’accompagné sur son navire comme je n’avais nul autre famille. Lui qui souhaitait alors grandement avoir un fils, m’éleva tel un pêcheur. J’appris donc toutes les techniques nécessaires à ma survie en mer. J’appris à connaitre plusieurs des nombreuses créatures qui vivaient au large des océans et ainsi à remercier le Céleste de la Générosité de la Vaste Mer. Voici mon proverbe préféré d'Hadrien Velliar, dix-neuvième Oracle des Aurésiens représente bien ce bonheur qui se trouve dans les petites choses créent par la Céleste "La douceur d’une brise d’été, la chaude caresse d’une aube printanière, le fin picotement d’une neige nocturne, le miroitement rougeoyant des chênes d’automne ; le Céleste a fait de nous les témoins privilégiés de sa création. Qui saurait expliquer l’odeur de la rose ? Qui pourrait partager sa jouissance ou sa souffrance? Les dons du Céleste sont au-delà des mots, au-delà de la raison. "
C’est ici que mon histoire prend une autre tournure. C’est à l’aube de mon 12e été que notre sloop fut pris dans une tempête. Nous étions allez pêcher plus loin cette fois-là : au large de la Baie des Crânes. Le ciel s’était couvert soudainement et le vent se leva d’un coup. Les eaux s’agitèrent et de l’écume bouillonna à la surface, cette dernière qui était calme quelques instants auparavant. Dans la panique et dans ma grande fortune, je pu sauter et survivre à ce naufrage. Mais tout l’équipage n’eut pas ma chance : le sloop sombra emportant avec lui, ces nombreuses âmes sans oublier celle de mon père. Je me retrouvais alors orpheline à l’âge de 12ans.
Je n’étais pas consciente quand je toucha terre : c’est une famille salvameroise vivant à l’embouchure du Delta des Saulnières qui me recueillie, la famille Del Porto. Grâce à leur générosité, j’ai pu grandir à leur côtés en me rappelant tous les jours cette histoire et me jurant qu’un jour je pourrais découvrir le mystère de cette créature rencontrée dans la Baie des Crânes. Mais bien sûre, il y avait peu de gens qui croyaient mon récit, et comme j’étais la seule survivante, personne ne pouvait confirmer mes dires.
Toute mon adolescence, je passais mon temps à visiter nombreux lieux de culte ainsi que les bibliothèques et conservatoire pour découvrir les parchemins et les écrits de grand Célésiens et de grands explorateurs d’Ében. Je souhaitais comprendre et découvrir des idéologies ou des anciens mythes et légendes des peuples qui bordaient autrefois la Vaste Mer.
Le reste de mon chemin ainsi que les rencontrer que je ferait dans le future seront dictés dans l'objectif de réaliser cette quête.